Le Mincom est allé soutenir l'IAI dont une délégation va représenter le pays aux rencontres de la réalité virtuelle qui débutent demain à Laval.
Un avatar (entendez matérialisation virtuelle d'une entité vivante) se promène dans un Cameroun virtuel, projeté en 2035. Au milieu des impressionnants buildings et autres infrastructures futuristes, ce visiteur sillonne les trois grandes zones qui composent le pays : histoire, culture et sport. Et à chacune de ces étapes de son périple, il peut revisiter -année du Cinquantenaire oblige- les séquences qui ont marqué l'histoire du pays, découvrir les visages des personnalités qui l'ont écrite, et même les animer, les faire parler. C'est le contenu du projet « Camer virtuel 2010 », avec lequel une douzaine d'étudiants de l'Institut africain d'informatique (IAI) défendront les couleurs du Cameroun et de l'Afrique aux douzièmes rencontres de la réalité virtuelle qui débutent à partir de demain à Laval en France. Et hier, à la veille de leur départ pour cette haute compétition du savoir technologique, ils ont présenté un aperçu de leur réalisation au ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, venu leur transmettre le soutien du chef de l'Etat qui parraine cette participation, ainsi que celui du gouvernement tout entier.
Après la présentation dont il était le témoin privilégié, le Mincom s'est dit impressionné par la démonstration de qualité et de savoir-faire affichée par les jeunes représentants du Cameroun. Une maîtrise qui, selon Issa Tchiroma Bakary, ajoutée au soutien de la nation, devrait faire la différence. « Jeunesse, c'est toute la nation qui vous soutient. Vous êtes désormais des Lions Indomptables de l'informatique », a-t-il martelé à l'endroit des jeunes pousses de l'IAI, leur recommandant de chasser de leurs esprits le doute et la peur.
En effet, comme l'a relevé le représentant résident de l'IAI Cameroun dans son mot de bienvenue, le Cameroun, premier pays à représenter l'Afrique à la rencontre de Laval, fait figure de petit poucet puisqu'il n'en est qu'à sa deuxième participation. Mais avec les soutiens du chef de l'Etat, de la Fondation Chantal Biya qui a accompagné la préparation des représentants camerounais en raison de la convention qui la lie à l'IAI, et de la nation en général, le Mincom ne doute pas que la participation du Cameroun à ce grand rendez-vous de la technologie sera des plus honorables. Une enveloppe de 100.000 F par participant et le don de deux billets d'avion ont été annoncés par le Mincom, comme encouragement du gouvernement camerounais.