Une structure belge propose des partenariats d’affaires avec les opérateurs économiques camerounais dans la perspective d’un développement agro-industriel viable et mutuellement bénéfique.
Une délégation de European marketing reaserch center (Emrc), une structure basée à Bruxelles, Belgique, oeuvrant dans la promotion des affaires dans les secteurs public et privé, et principalement dans le développement de l’agro-industrie, séjourne actuellement au Cameroun dans le but de nouer des contacts d’affaires avec les milieux d’affaires camerounais. Conduite par madame Idit Miller, sa vice-présidente, cette délégation a eu de nombreux échanges avec les opérateurs économiques locaux ainsi que des représentants des multinationales occidentales au cours d’une rencontre mardi dans la métropole économique camerounaise de Douala.
Les échanges entre les deux parties, qui ont essentiellement porté sur le développement sous forme de joint –venture, ont permis d’une part, de mieux faire connaître cette structure privée créée il y a une quinzaine d’années, et d’autre part, de permettre aux opérateurs économiques locaux, d’avoir des précisions sur des sujets se rapportant aussi bien sur le transfert de technologie, le savoir-faire que l’appui financier que pourraient bénéficier aussi bien les Pme que les multinationales. Devant ses interlocuteurs, Mme Idit Miller a fait observer que “ notre présence en Afrique a pour objectif de promouvoir le secteur privé africain. Au Cameroun où nous nous trouvons actuellement, qui, comme vous le savez est la locomotive économique de l’Afrique centrale, nous sommes là pour nouer des contacts d’affaires pouvant aboutir entre autres, aux partenariats joint-venture dans les domaines économiques variés, mais principalement dans l’agriculture. L’objectif est de mettre l’accent sur le développement de l’agro-industrie, en impliquant des partenaires du Nord en les encourageants à travers des projets porteurs, à mettre à la disposition des économies du Sud, leur savoir-faire, leur technologie et des moyens pour renforcer l’offre économique des pays africains ”.
Le groupe Fadil.
A en croire les responsables de Emrc, les domaines d’intervention dans le secteur agricole qui pourraient se révéler bénéfiques aux opérateurs camerounais sont variés, car concernant aussi bien la culture ou la transformation du palmier à huile, du manioc, de la patate, que de la pomme de terre... L’Emrc est déjà actif dans plusieurs pays du continent, entre autres, en Côte d’Ivoire et au Nigeria, et bientôt en Angola. Il y a quelques mois, a-t-on appris, c’était au tour du Tchad d’accueillir les responsables de Emrc, à l’invitation du gouvernement tchadien. Un partenariat qui devrait déboucher aux investissements dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, surtout dans la partie méridionale du Logone orientale, frontalière du Cameroun.
Au cours des trois prochains mois, l’Emrc, a ciblé deux principaux événements susceptibles d’intéresser les opérateurs économiques camerounais. Il y a d’abord, la mission économique en Israël au mois de mai prochain, où les milieux d’affaires locaux pourraient bénéficier de l’énorme expérience de l’Israël dans la modernisation agricole. Ensuite, le forum économique Agribusiness qui se tiendra au Cap, en Afrique du sud du 14 au 17 juin 2009 à l’initiative de Emrc, et en partenariat avec la Chambre d’agriculture d’Afrique du Sud. L’événement rassemblera nombre de représentants des secteurs privé et public, entrepreneurs, investisseurs, banquiers, consultants, multinationales, Amérique, Asie, Afrique, Europe, sera l’occasion d’échanger sur les dernières tendances du développement en tant que cadre approprié de discussion sur les moyens d’accroître la production dans l’optique de rendre les secteurs d’activités agro-alimentaires africains plus compétitifs.
Les échanges fructueux entre les opérateurs économiques camerounais et la délégation de European marketing reaserch center, ont donné l’occasion à Madame Idit Miller, de remercier le groupe Fadil, notamment son président Mohamadou Bayero Fadil, le facilitateur pour les efforts déployés ayant permis la réussite de cette rencontre avec les milieux d’affaires camerounais. Au nom du président du groupe Fadil, empêché, le vice-président, par ailleurs, directeur général du Complexe chimique camerounais (Ccc), Oumarou Fadil, a situé la raison d’être de ce partenariat qui pourrait se révéler bénéfique à plusieurs titres à l’économie camerounaise, aussi bien en terme de création d’emplois, qu’en terme de ressources fiscales générées dans les caisses de l’Etat, sans oublier une visibilité internationale par le positionnement des entreprises camerounaises qui ont là, une occasion de monter les affaires sous forme de joint-venture avec des partenaires du Nord crédibles pour une coopération, espère-t-on, mutuellement bénéfique.