La deuxième session du conseil de l’ingénierie du numérique s’est tenue hier au campus de Soa.
Bientôt la fracture numérique relèvera de l’histoire ancienne à l’université de Yaoundé II-Soa.
C’est du moins la préoccupation des membres du conseil de l’ingénierie qui entendent inscrire cette institution dans le monde compétitif de l’économie numérique. Il s’agit en clair, ainsi que l’a indiqué le recteur Jean Tabi Manga, de bâtir une université internationale compétitive, ouverte sur le monde et qui s’insère dans l’économie de la connaissance et des savoirs (université virtuelle africaine, université virtuelle nationale déjà opérationnelle au Cameroun, réseau panafricain des services en ligne) pour une refondation réussie du système licence-masters-doctorat (Lmd).
Ce saut numérique passera par le renforcement des infrastructures technologiques avec l’appui de Camtel, l’intensification du e-gouvernment, gouvernance électronique (sécurisation du statut de l’étudiant), administrative (interconnexion des services), managériale et budgétaire. Les autorités universitaires de Soa annoncent par ailleurs une journée de sensibilisation des acteurs universitaires à une migration réussie vers les outils pédagogiques innovants pour la formation, la recherche et la documentation. L’accent sera également mis sur le renforcement du partenariat public-privé pour une synergie d’actions efficace.
Selon Justine Diffo Tchunkam, le chef du centre de l’ingénierie du numérique, l’université de Yaoundé II dispose déjà des prerequis technologiques et communicationnels qu’il conviendrait d’activer pour rendre opérationnel le télé-enseignement, du moins dans sa phase pilote et expérimentale. A ce titre, il est question de créer les conditions favorables à l’extension de Radio campus sur le site du campus de Soa en acquérant notamment des émetteurs performants et des systèmes de protection. Il s’agit en outre de rehabiliter les installations déjà disponibles à l’Esstic et relancer les programmes de Tv Campus comme outil indispensable de rodage expérimental et de préparation au télé-enseignement, dans sa phase pilote.
Quant à la mise en œuvre du campus numérique documentaire, elle s’effectuera en deux phases : la collecte et la mise en ligne des fonds documentaires disponibles, mémoires et thèses soutenus dans les établissements de l’université de Yaoundé II, et la consultation en ligne des revues électroniques et bases de données disponibles dans les bibliothèques virtuelles partenaires du réseau.
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