Depuis la nuit des temps, l'Homme cours à la recherche de la perfection, l'amélioration de son cadre de vie, ainsi son parcours demeure jalonné de découvertes et d'inventions toutes diverses qui, selon leur nature, ont modifié son environnement, son organisation sociale, voire sa ou ses cultures ; mais il n'en demeure pas moins que jusqu'à nos jours, les changements radicaux qui ont influés jusqu'à sa civilisation restent rares et limités.
Dans cette quête incessante, cette soif de découvertes, le 20eme siècle semble être celui là qui apporta à l'humanité en un temps record les plus forts changements de toute son histoire ; technologie, science, littérature, etc. Les domaines sont multiples et divers avec des améliorations louables tant dans un domaine que de l'autre. Il n'en demeure cependant pas moins que la plus louable des découvertes de l'homme à cette heure demeure l'informatique, notamment l'émancipation d'une société de l'information, l'émergence de nouveaux moyen de communication, que ce soit dans le mode de transport, du traitement de l'information ou des télécommunications ; tout ceci conduisant en effet à un ébranlement total de nos logiques ancestrales et participant par la à la mise en place des fondement d'une nouvelle économie. Ainsi, l'informatique a depuis lors fait une entrée fracassante dans tous les secteurs d'activité et dans notre vie quotidienne, elle est des à présent partout et il reste difficile d'imaginer de quelle façon elle sera encore plus présente demain.
En tout état de cause, il réside tout de même autour de ce que l'on considère tous comme étant la plus grande découverte et la première marque du monde civilisé et révolutionné, un certain nombre de points d'ombre :
- L'informatique, de quoi s'agit-il ?
- L'informatique est-il réellement un secteur qui vaille la peine ?
- Faut-il se lancer dans l'informatique ?
Là sont en effet quelque unes des questions que l'on se pose encore aujourd'hui, environ soixante années après qu'en 1945, un groupe d'universitaires Américains aient construit l'ENIAC (Electronical Numerical Integrator and Calculator), cette gigantesque machine entièrement électronique composée de 170000 tubes électroniques, pesant environ 30 tonnes et pouvant occuper une superficie totale d'à peu prés 140 mètres carrés.
En poussant l'analyse un peu plus loin, et en considérant des entités socio-économiques prises à part, et notamment celles les moins avancées sur le plan technologique, il apparaît un autre problème, notamment celui de la conciliation entre l'informatique et la problématique de l'emploi, laquelle conciliation est en effet au coeur de notre analyse, et qui semble en effet être l'une des préoccupations majeures des décideurs à en juger par l'engouement de ceux-ci vers le tout nouveau phénomène de la révolution informatique que constituent les NTIC (Nouvelles Technologies de l'information et de la communication)1. Il apparaît donc un soucis majeur, qui soulève en effet un problème tout aussi important que ceux évoqués plus haut et que nous pouvons résumé en la seule question : Peut-on dans ce contexte économique et social, parler façon spécifique d'emplois et de métiers de l'informatique ?
Cette dernière question va donc en effet nous pousser dans une analyse qui sur la base d'éléments théoriques et empiriques tirés de la plus ou moins longue littérature traitant de la problématique des emplois et métiers liés à l'informatique et de la réalité de la chose dans d'autre environnement (socio-économiques) d'une part, et d'autre part d'une petite étude réalisée au seins de quelques secteurs d'activités ainsi que auprès de certaines institutions académiques (Universités, centre de formations, etc.) au Cameroun ; nous permettra en quelque sorte de faire une classification des emplois et métiers dans ce secteur d'activité en plein essors.
1 ONU, Programme de Coopération du Système des Nations Unis au Cameroun en matière des NTIC pour le Développement, Mars 2002, p.3
Tout au long de notre analyse, nous outrepasserons la polémique existante autour de la distinction faite entre « l'informatique classique » comprise comme l'ensemble des techniques de traitement automatisé de l'information et « l'informatique moderne » comprise au sens des NTIC.
par Guy Francis ZAMBO
Université de Marne-la-Vallée - Master professionnel AIGEME (Application Informatique à la Gestion aux Etudes, au Multimédia et à l'E-formation) option internet 2007
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