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Cameroun. Réseaux Sociaux : Paul Biya veut des ministres «Androïdes» Après avoir demandé le 11 février dernier, lors de la 50ème Fête de la Jeunesse, à la jeunesse dite Androïde de son pays, de saisir les opportunités qu’offrent les TIC (Technologie de l’Information et de la Communication), le président Paul Biya prescrit à ses ministres d’être plus présents sur le World Wide Web.
12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 16:35
African scientist on computer

Le chercheur kenyan, Joseph Juma Musakali, s'interroge sur ce que les instituts de recherche africains peuvent faire pour tirer profit du mouvement de libre accès.

La publication de découvertes scientifiques et l'accès aux recherches effectuées par d'autres constituent une composante essentielle du processus académique, encourageant notamment le débat et promouvant l'innovation.

Pourtant, de nombreuses institutions de recherche en Afrique ne peuvent pas se permettre, sur un plan financier, de s'abonner à plusieurs revues scientifiques, ce qui complique la tâche des scientifiques soucieux de se maintenir informés des derniers progrès de la recherche. Certaines institutions n'ont  même pas les ressources suffisantes pour promouvoir et partager les résultats de leurs recherches. Seules quelques personnes en voient ainsi les résultats et de ce fait, une grande partie de la recherche effectuée sur le continent passe inaperçue.

Le mouvement en faveur de la liberté d'accès supprime les obstacles à la littérature didactique et ouvre la voie vers une participation dans la communauté de recherche et d'enseignement au sens large. Il s'agit de faire en sorte que l'Afrique ne se retrouve pas du mauvais côté de la 'fracture numérique'.

Les établissements d'enseignement supérieur en Afrique peuvent faire usage de la liberté d'accès de diverses façons - mais elles doivent également se pencher sur le rôle vital et fondamental joué par les technologies de l'information et de la communication (TIC).

Une profusion de revues

Il est désormais possible d'améliorer l'accès à des revues qui ne sont accessibles que par voie d'abonnement grâce, par exemple, à l'InterRéseau–Santé, Initiative d'Accès aux Recherches (HINARI) de l'OMS. Ce projet de collaboration avec de grands éditeurs permet aux pays en développement d'accéder à la littérature biomédicale et sanitaire. Plus de 6400 revues sont ainsi disponibles gratuitement aux établissements de santé, aux travailleurs de la santé et aux chercheurs médicaux dans 108 pays.

Dans la même veine, le programme d'Accès à la Recherche mondiale en ligne sur l'Agriculture (Access to Global Online Research in Agriculture, ou AGORA), mis sur pied par l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, a fait appel à de grands éditeurs pour favoriser l'accès de 107 pays en développement à plus de 1.200 titres dans les domaines de l'alimentation, de l'agriculture, de la science environnementale et des sciences sociales connexes.

Il existe également de nombreuses revues en accès libre, dont celles de la Bibliothèque publique scientifique (Public Library of Science, ou PLoS), ainsi que d'autres mentionnées dans le Répertoire de Revues en Accès libre (Directory of Open Access Journals, ou DOAJ), un projet mis sur pied par les bibliothèques de l'Université de Lund, en Suède. Les institutions africaines peuvent y contribuer, en fournissant des revues électroniques à ces sites dans le but de promouvoir et de vulgariser leur recherche.

Traduction, enseignement et formation 

Permettre aux départements des langues et de linguistique de traduire les matériaux électroniques étrangers en langues locales est une façon d'encourager l'accès à un plus grand choix de matériaux. Une telle stratégie devrait accompagner la mise en place d'échanges entre facultés et institutions établies dans d'autres pays. Outre la diffusion des idées, cela pourrait inciter les institutions partenaires à partager les référentiels d'informations.

Certaines universités, comme l'Université du Western Cape, en Afrique du Sud, ont lancé des projets en accès libre à l'intention de leurs étudiants et de leur personnel.

L'Université a ainsi élaboré des matériels didactiques numériques, gratuitement mis à la disposition de la communauté. Les étudiants travaillent en étroite collaboration avec le corps enseignant pour enregistrer les matériaux et les compiler dans un répertoire ouvert, une ressource accessible à d'autres étudiants en quête de sources pour leurs travaux de recherche, et mise à la disposition du public via Internet.  

Afin de développer l'utilisation des ressources librement accessibles, le corps enseignant et les étudiants ont besoin de formation, notamment dans la recherche et l'extraction d'informations – il leur faut savoir où et comment trouver les articles de recherche les plus récents ou les plus pertinents.

Dans mon département, à l'Ecole des sciences de l'information, à l'Université Moi, au Kenya, les étudiants sont non seulement formés dans le développement de telles techniques, mais également dans la soumission d'articles à des revues en accès libre.

Les TIC, pierre angulaire de la liberté d'accès

Des politiques solides visant à améliorer les TIC sont essentielles pour la création d'un environnement propice à la liberté d'accès. Tous les chercheurs et scientifiques africains devraient exhorter leurs gouvernements de mettre en place de telles politiques.

La plupart des établissements d'enseignement ont un accès faible, voire inexistant, à Internet et aux réseaux, et la bande passante est limitée. Développer la mise en réseau inciterait les institutions et les éditeurs de revues locaux à proposer des sites web et à fournir un contenu en ligne. Une telle démarche aiderait ainsi les utilisateurs à accéder à des documents de recherche - en particulier si ces derniers étaient gratuitement disponibles.  

À cette fin, l'arrivée de câbles à fibres optiques dans les pays africains est très opportune. En juillet dernier, le premier d'une série de quatre câbles à fibres optiques sous-marins est entré en service, connectant les africains le long de la côte orientale à Internet haut débit à large bande. Les lignes touchent terre au Kenya, en Tanzanie, au Mozambique et en Afrique du Sud.  

Mais la mise sur pied de politiques solides de TIC ne vise pas uniquement à améliorer la couverture Internet - il s'agit aussi de venir en aide aux institutions dans la gestion de réseaux intranets, de base de données et des projets de mise en réseau. Ainsi, la Fondation pour le Réseau éducatif du Kenya (Kenya Education Network Trust, ou KENET) promeut l'utilisation des TIC dans l'enseignement, l'apprentissage et la recherche dans les établissements d'enseignement supérieur.

Le KENET a pour objectif de relier toutes les universités, les établissements d'enseignement supérieur et les instituts de recherche du Kenya dans un réseau privé qui comprend également l'accès à Internet à haut débit. Ce réseau favorise la communication électronique entre étudiants et corps enseignant dans les institutions membres, ainsi que le partage des ressources d'apprentissage et d'enseignement, en permettant la collaboration sur le développement du contenu des enseignements.  

Les chercheurs africains peuvent aussi faire usage des réseaux extérieurs, en particulier ceux des organisations non gouvernementales qui se consacrent à la diffusion des informations. L'Université des Nations unies, par exemple, offre une assistance gratuite, des conseils et du matériel de cours aux universités du monde en développement souhaitant partager leurs programmes et développer leurs propres sites web en accès libre.

Les bibliothécaires, les auteurs, les chercheurs et d'autres groupes encore en Afrique doivent s'unir pour prendre fait et cause pour la liberté d'accès. Si les pays africains ne deviennent pas partie intégrante de l'économie mondiale fondée sur le savoir, ils se retrouveront du mauvais côté de la fracture numérique.

Joseph Juma Musakali est un chercheur enseignant à l'Ecole des sciences de l'information, à l'Université Moi, au Kenya.

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