La construction le long du pileline Tchad-Cameroun du réseau à haut débit en fibre optique inaugurait une stratégie payante de doter le Cameroun d'une infrastructure de télécommunication de haute qualité. Les extensions en cours confirment les grandes ambitions.
Le choix du Cameroun pour un « backbone» en fibre optique dont les extensions se poursuivent traduit le besoin de créer des conditions de compétitivité pour les entreprises locales et les multinationales qui, à l'heure de la mondialisation doivent en temps réel communiquer avec leur base, leurs partenaires commerciaux, suivre l'évolution des cours en bourse faire du commerce en ligne.
Dès la fin des travaux, les villes de Bertoua, Garoua, Maroua Kousséri Bamenda, Buea Limbé, seront toutes connectées au réseau fibre optique, portant la longeur existante des fibres optiques de 1.941 km à plus de 5.000 km.
La réalisation complète du backbone national permettra de connecter à un réseau à haut débit toutes les unités administratives et les sites industriels en projets ou en construction.
De nombreux experts insistent sur le fait que pour réaliser ce réseau de manière économique et efficace, il est nécessaire de créer une société d'infrastructure qui aura la responsabilité de construire et d'exploiter la fibre optique au Cameroun.
Selon eux cette société donnera à l'Etat le moyen de contrôler les communications internationales et donc de mieux assurer sa sécurité et sa souveraineté en garantissant dans un contexte libéral de l'économie, une saine concurrence entre les opérateurs.
Grâce aux extensions à moyen terme de la fibre optique plus de 70% de la population camerounaise pourront bénéficier de cette nouvelle autoroute informatique avec de bénéfiques opportunités de croissance.
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