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Un Camerounais sur cinq dispose d’un téléphone mobile, révèle une étude gouvernementale. Il faudra 900 millions d’euros pour atteindre les standards internationaux.
Le Cameroun a connu ces dernières années un développement prodigieux des télécommunications. Notamment le téléphone mobile qui connaît un véritable boom depuis la libéralisation intervenue dans ce secteur, il y a bientôt dix ans. Les derniers chiffres rendus publics au mois d’août par le ministère des Postes et Télécommunications et l’Institut national de la statistique (Ins) montrent que le nombre d’abonnés est passé de 5000 personnes en 2001 à 3,5 millions actuellement, soit environ 20% des 17 millions de Camerounais.
Objectifs fixés Trois opérateurs se partagent cette clientèle : l’entreprise publique en cours de privatisation, la Cameroon telecommunications (Camtel), propriétaire d’une double licence d’exploitation du téléphone fixe et mobile, la firme franco-britannique Orange et la multinationale sud-africaine, Mobile telephon network (Mtn), qui possèdent chacune, une licence d’exploitation pour le téléphone mobile. Pour l’internet, le taux de pénétration est de 0,17% tandis que la moyenne en Afrique subsaharienne est de 0,7%. Les objectifs fixés pour 2015 sont de porter la télédensité du téléphone fixe de 0,7 % à 30 % et celle du mobile de 15 à 50 %. Plus de 2000 villages devront aussi être dotés de moyens de communications modernes.
Pour l’internet, le taux de pénétration est de 0,17% tandis que la moyenne en Afrique subsaharienne est de 0,7%.
Le montant des investissements pour le développement et la modernisation des infrastructures de télécommunications nécessitera plus de 600 milliards de francs CFA (900 millions d’euros), pour l’accès à la fibre optique dans les principales villes du pays, la connexion des zones rurales enclavées par la généralisation et la mise en place de télécentres communautaires polyvalents, la densification de l’accès du public aux centraux téléphoniques, etc. La contribution du secteur au produit intérieur brut devra passer de 2,5% actuellement à 5% en 2010.
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