interview
Le Dp et administrateur du site lintelligentdeyaounde.net explore les réalités de cette profession en expansion au Cameroun.
Comment travaillez-vous dans le cadre de votre site ? Est-ce au quotidien ? Est-ce selon l'actualité ?
Etablissez-vous une différence entre le cyberjournalisme que vous pratiquez et le journalisme classique. Notamment au plan de l'écriture ?
On parle de la toile comme un espace libre. Est-ce pour cette raison que vous n'êtes pas astreints au respect de la déontologie et des lois d'un pays ?
Un journal en ligne est un journal comme les autres. Si nous mentons ça nous rattrape. Les lecteurs ne visitent plus notre site, on n'a pas de pub et on meurt. Quand vous rencontrez un annonceur il vous demande combien de visiteurs vous avez. Vous ne pouvez pas mentir parce qu'il suffit d'entrer dans le serveur pour le savoir.
Vous pratiquez le Cyber journalisme depuis 2007. Comment y êtes vous arrivé ?
J'ai reçu une formation journalistique classique. J'ai travaillé pour quelques journaux imprimés paraissant à Yaoundé. Avant de lancer un périodique d'enquête que j'ai appelé l'Intelligent de Yaoundé. Pour arrimer le projet à la modernité, j'ai mis en place un site web pour ce journal. Avec le temps, je me suis rendu compte que les charges d'imprimerie étaient asphyxiantes. Et les entrées ne suivant pas, j'ai déposé le bilan.
Quelle est la plus value de la cyberpresse, selon vous ?
C'est indéniablement l'instantanéité et la faiblesse des coûts de production, qui sont vraiment modestes. En plus, avec la cyberpresse, on peut faire du direct comme en télévision et en radio. Comme on peut réécouter ou visionner à nouveau un élément. En plus, aucun document ne se perd sur la toile. Grâce aux moteurs de recherche on les retrouve toujours, d'où l'éternité.
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